From: jxnshi Date: Mon, 31 Mar 2025 15:20:59 +0000 (+0200) Subject: Add fascistica X-Git-Url: https://jxnshi.xyz/repos?a=commitdiff_plain;h=b1bd02c7968205d80d5275ecd6f8b71b2c2915b9;p=jxnshi.xyz.git Add fascistica --- diff --git a/public/fascistica-cover.png b/public/fascistica-cover.png new file mode 100644 index 0000000..92f1259 Binary files /dev/null and b/public/fascistica-cover.png differ diff --git a/public/writings/books/fascistica/index.html b/public/writings/books/fascistica/index.html new file mode 100644 index 0000000..f80f30a --- /dev/null +++ b/public/writings/books/fascistica/index.html @@ -0,0 +1,3 @@ +
    +
  1. Introduction
  2. +
diff --git a/public/writings/books/fascistica/introduction.md b/public/writings/books/fascistica/introduction.md new file mode 100644 index 0000000..7a0f1cf --- /dev/null +++ b/public/writings/books/fascistica/introduction.md @@ -0,0 +1,107 @@ +## Introduction + + Ce jour là j'allais à la laverie derrière chez moi. J'y allais tous les +vendredis et ce jour là n'y échappait pas. Elle était humble, minimaliste, mais +elle avait l'avantage d'être ouverte à des heures aussi tardives. Par sa baie +vitrée on pouvait y voir l'intérieur. Un intérieur brut, d'un blanc salie qui +trahissait d'autant plus la précarité du lieu. Au centre il y avait toute fois +deux bancs, ce qui n'était pas à négliger, toutes les laveries n'avaient pas de +quoi s'assoir alors ce n'était pour moi pas un détail. Ils étaient travaillés +par le temps mais ils pouvaient toujours servir leur fonction alors cela n'avait +pas plus d'importance. Au dessus de ces bancs ce trouvaient deux néons, chacuns +correspondant au banc d'en dessous. Ils étaient dans la rule la seule source de +lumière, les lampadaires à cette heure là étant déjà éteints. Il faut dire +qu'ils étaient aveuglants. Le sol était en carrelage, ce qui aurait pu causer +d'autant plus d'éblouissement dans cette laverie qui était déjà bien assez +éclairée. Peut-être était-ce un des seul avantage de son manque d'entretien +évident. + + Après avoir lancé la machine à laver, j'ai pour habitude de fumer une +cigarette devant la laverie. On pouvait voir la rue d'en face dans tous ses +détails. À vrai dire il n'y avait pas grand chose à voir en premier lieu. Cette +rue a toujours était déserte même après sept ans à fréquenter cette laverie. Il +y avait des fois un chat noir qui y passait, mais jamais n'y ai-je vu vie +humaine. Je trouvais ça dommage. L'éclairage encourageait pourtant qu'on y joue. +Mais ça a toujours été une scène vide. Sans quiconque pour l'animer, ni même +l'observer. J'étais souvent seul à la laverie. Sûrement que les gens préfèraient +s'occuper de leur linge plus tôt dans la journée. Ce soir là cependant quelqu'un +d'autre était présent. Une femme était assise sur le banc en face du miens. Elle +était de dos et si ce n'était pas pour ses cheveux longs, j'aurais pu croire à +un homme. Elle avait un manteau en laine marron. Il était épais, lui donnant une +silouette masculine. Son visage peut-être montrait-il plus sa féminité. + + J'ai avalé les dernières bouffées de fumée de ma cigarette et je suis rentré. +La fraicheur de l'exterieur commençait à ne plus être aussi agréable que quand +j'étais sortie alors c'était pour le mieux. La femme n'avait pas pris la peine +de voir qui était rentré. Depuis mon arrivé, à aucun moment ne l'ai-je vu bouger +pour autre chose que se remettre en place ou se gratter la joue. Elle était +discrète. Une discretion qui en devenait même étrange. Cela m'arrangeait +cependant. Discuter était loin d'être mon activité préférée, d'autant plus avec +une inconnue. Je me suis assis et je suis passé à autre chose. + + En face de moi mes vêtements dansaient dans la machine à laver. C'était plus +d'activité que dans la rue d'en face mais ça en restait répétitif. Ça et le +vrombissement de la machine ne me divertisaient pas le moins du monde. Alors je +me suis plongé dans mes pensées. Peut-être était-ce ce que faisait la femme +derrière moi depuis tout ce temps. Le sujet de ma pensé était aussi évident. +Après trois ans de recherche, une entreprise m'acceptait enfin dans mon domaine +de compétence. Je redoutais ce moment. Non pas que ce nouvel emploi me +stressait. Annoncer ma démission à mon ancien employeur en revanche je +l'appréhendais beaucoup plus. + + Je n'ai jamais entendu un témoignage positif venant d'un ancien collègue au +sujet d'une demande de démission. Cet homme était habité par la colère. Il était +vil. Il avait dépassé la cinquantaine mais il agissait pourtant comme un enfant +gâté. Les témoignages que j'avais entendu rapportaient des insultes, des +menaces, l'un d'eux disait même que Mr Dregan aurait lancé sa tasse, frollant le +visage d'un témoin. Et lundi j'allais être un de ces témoins. Peut-être +allait-il dire de moi que je suis un inconscient, un pauvre type, que sans ce +travail je n'étais rien, que je finirais à la rue. Peut-être allait-il juste +dire que je suis un con avant de jeter ma demande dans les airs. + + La femme derrière moi s'est éclairci la gorge ce qui m'a ramené devant la +machine à laver. Rien n'avait changer. J'ai regardé par dessus mon épaule, la +femme était toujours là, en face de sa machine à laver. + + Dans ma vision périphérique j'avais vu quelque chose bouger. Je m'étais dit +que c'était sûrement le chat noir qui passait des fois dans la rue d'en face. +J'avais alors été surpris de voir quelqu'un courir. Ce qui m'a surpris n'était +pas tant de voir quelqu'un dans cette rue, mais l'allure à laquelle il allait. +Ce n'était pas l'allure de quelqu'un faisant un jogging nocturne, c'était +l'allure de quelqu'un qui fuyait. Quelqu'un courait derrière lui. La personne +qu'il fuyait peut-être ? Une voiture les rejoignit, une voiture noire. Elle les +dépassa et n'hésita pas à s'aventurer sur le trottoir pour leur barrer la route. +Un frisson me parcourut et j'ai senti battre mon coeur dans ma poitrine. Le +temps s'est mis en pause pendant ce qui n'était sûrement qu'une seconde mais qui +était pour moi une dizaine. Les deux coureurs étaient eux même figés. Deux +hommes sont sortis de la voiture. Ils ont crié, ordonant aux fugitifs de +s'arrêter, et ont stabilisé leur armes sur la voiture qui était en biais sur le +trottoir. Mon pouls a décéléré quand j'ai compris que ces deux hommes étaient +des agents de la protection civile. J'ai jeté un coup d'oeil derrière moi et la +femme regardait aussi la scène. Je ne pense pas qu'elle avait compris la nature +de ces hommes au vu du regard qu'elle faisait. Les fugitifs n'avaient pas l'air +décidé à se rendre. Ils ont préféré courir dans la direction opposée. Les agents +ont d'abord hésité. Je pense qu'ils ne voulaient pas réveiller les alentours. +L'agent de droite a malgré tout tiré. Les individus étaient déjà hors de mon +champs de vision mais je ne pouvais qu'imaginer que l'agent avait touché quand +j'avais entendu un cri de douleur venant de plus loin dans la rue. + + Le deuxième agent était prêt à s'occuper du deuxième. Il était prêt à tirer, +mais il ne l'a pas fait. Il a tourné son regard vers la laverie. Il regardait la +femme. Dès qu'elle a recontré le regard de l'agent elle a détourné le sien. +L'agent s'est tourné vers son collègue, il a pointé son index en direction des +fugitifs et il s'est dirigé vers la laverie. Il était éntré et nous a souhaité +bonne soirée. J'ai fait de même. La femme elle est resté muette. L'agent m'a +d'abord regardé mais ce pourquoi il était vraiment là c'était elle. Il se tenait +droit et fier. Il l'a regardé avant de s'approcher et de s'accroupir en face +d'elle. Il a essayé de lui parler mais en vain. Même son regard il n'a pas +réussi à l'avoir. Il regarda son avant bras et à ce moment là je vis ses yeux +s'agrandir. Il agrippa son poignée et remonta sa manche révelant son avant bras. + + Sur son avant bras y étaient tattoué deux cercles noires d'un centimètre de +diamètre. Ils étaient séparés par ses nerfs qui faisait guise de miroir. L'agent +serra plus fort autour de son poignée quand il comprit ce qu'il avait en face +de lui. Ce symbole c'était la marque de la vermine. Il fit un signe à son +collègue à travers la baie vitrée et força la femme debout. Elle essaya de se +débattre mais elle n'avait pas la force de faire quoi ce soit. J'étais un peu +gêné par la situation mais cela redescendit une fois qu'ils furent dehors. diff --git a/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html b/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html index 9f59a91..a5aac13 100644 --- a/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html +++ b/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html @@ -1,14 +1,5 @@ -
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  1. Chapitre 1: Pattes de hérisson.
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  3. Chapitre 2: Omg des Crackeos !
  4. -
  5. Chapitre 3: Grand maman serait d'accord.
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  1. Chapitre 1: Pattes de hérisson.
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  3. Chapitre 2: Omg des Crackeos !
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  5. Chapitre 3: Grand maman serait d'accord.
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