From b1bd02c7968205d80d5275ecd6f8b71b2c2915b9 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: jxnshi Date: Mon, 31 Mar 2025 17:20:59 +0200 Subject: [PATCH] Add fascistica --- public/fascistica-cover.png | Bin 0 -> 4660 bytes public/writings/books/fascistica/index.html | 3 + .../writings/books/fascistica/introduction.md | 107 ++++++++++++++++++ .../books/le-monde-de-ponpon/index.html | 19 +--- public/writings/index.html | 3 + src/main.zig | 4 + 6 files changed, 122 insertions(+), 14 deletions(-) create mode 100644 public/fascistica-cover.png create mode 100644 public/writings/books/fascistica/index.html create mode 100644 public/writings/books/fascistica/introduction.md diff --git a/public/fascistica-cover.png b/public/fascistica-cover.png new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..92f12594cc01ec3de3cb3e53777a88312a5b2ebd GIT binary patch literal 4660 zcmbW5Wn5HE`^RUO5|CI#Iv1o<=?0flKv<9#SwfI5L26lP1VltaX%GSF8xWLkF=!+N z>5i3@<~jHO?f=d5d0xz%&zU(hXXZNBT-Wz^V)XSiDae?}000!)S|~Jh#X;rE6=JC7 zkX-u;U0~j5O*Pm=uTThdL+GHYs|r9>0{Iz+=-+2-wa~f%1n@uu!vQ#fnsBQCJP`w6 z-5LP7Gyv#5GCmt9KpmtWT4vq=kYD?^z`)xK2B?w5M_X5&WQ~BGl27JG`0@_`5YM$y zszy&Iw=#qEjSen)W*DgM;8F!s21?%%tv%rpN2zueTF52#QZ->7JE_Py$<4EJl2i0l z>3lC4o{hV(*7;Gd{^NeaNF9e^MC~?sjFiS)<^YA zM#pQNQ~&s5vDkW#xzM)5uetz^R6Ls$FJi2eg znWf!kCu^N6>*{*`%ymQ%)_?khIr=l#z6(tjg+e~F6w!2b72e$1+WCH~AAs$tPhnrb z-T}CT1S)9Cuiw7GfO#36o15FetB9mzb^7CfjYmht)3d7byf7<(?C|iAxaX$Zl+0De zn}njxNAoxviHdCp_yiRfa9wAA$UyA%`@60VaqzGLn#F5GW) zer}(Ym{hznFXI6n!yMH$Ni#2ycEV}5r; zQOzwcM^02b{O$edHvRcV5SMQ6mqacDGqad$ym~4nqc-2u#DxG5vaF}>>+7q>p3A*M z^KVZ#kcf(kVz5q50>l(d;i4^PG|W;is|SaaYzkK*)Sj7DKbl+YP4am1MDood4RL9^TqUQzcZ44$?EcpE7K<%5g zg@lB}mAZtc>i|G!ZD3@Cke)sjn{+l*a974}J3~wuiL_A>2+gC(Ibi-f?Ki_ID{Gd< zMn^{+gBn^pdGh25alC5NTnuj(&Z+{x=NnN}#5X=UiIkQen_c<=!`~qczUY(_(-U!sfGK;(u->7>r=09Y%0k-^2F*XQK@NFsCjW&SpoDU5{WK0T3lKh&3AxB zLBYfO6obLMPD;A{7e6B{*IijDhD3%fh^ePFUitFBgNJ>9_A zIC68-B{x3zVC{jP9wp7SYjaCWM7+Gbt3GnH*RNw1y5k2NC5TTw*GKq`jEoq9z3*kn za4NhZ#MysK$<4_D70o9Ckrd3tPy{bP$F#SrL8BNIp1VO|h{(O^AZ0+tPQay=K;2w& ziYuDP+7v|oH&rFe+4=b#9`AlY^HMT0DvE@kmJH2DyEr$e`ZIv7)EKMfPFr4>t4^JKbZA6D9TiW6e#9xax_`Z6oY`KEZ@!X zHn=Iev#TpnuQ0znZ+MMQMC1igWq5R4+`G@8<<>ajC$>@m1h?67{G4VfOnYOvP*~q{^HCSC;o#^=F1Ztx8_4S1eh6>g- zFhER9OjH3Is$!!%=MhE%_OMPChyE;AzZ3jxH|m4mQTB0RdueZtmTvle}}+n!<5;IV$A%ZUX*ljk$0{R8%#1A2&N| z{h_>k`_3(^F+z_gTccYTDAE#cOg3j) zT4sn-m-TW(!V3#|`IEnH2P;auZJzzQ95o3Z(tl?p&^tVw6pOof4h70>ho$cL7fI|4 zS|iEx?_z0bX)D1wVnVV0{glh$dwzx~n z_8YTnahqg7gDz*mv^hvtakb6xGi>4E`G4AmRX1ELdmkG?qY;`}S=`LwbhY;Ws7XGo{drzBjptG(!V!ENs0!JzD zW&U)Rlw-)LYoN`?TB^}~MroM$vWLAZ=`7^JaJ($|^w2C7Wcn^{Qqhv_aI-(%|E|Kq zs-xS`wz}##EWINoK`m^`k+rC)sT|<3UnowRm!B_efs2lg?vwXAB)Pn(d;02fIUU8M z+rX;Bg+$ihv(84}ClY!fkah0Ar#qYQm+tb-p_Qz=fo>a*D4ddo+GIl6{%bz6I3Dv@ z%5}0cxm8KMZd9mOvFB0eG&i$-OA+pXl4(Qp(Ajb8LQB`LhB1Az2(=OTRhU?6L-@fz zchfX(b0^cBpKRpIhxWw8ApBTCj_Ed)HOt);p|#P~EcnGm9z8CQ@W7$YBat^7$aO9d z)acsSAbqzcBi_H~iN)#+wm-pP&mNDD6z8?TT^0mYdOABhXE(Bbi|A$woCvBA%n-K$G2QIp9)g4iv+;lSrYCq07Oqh?8)vWjwEKC?b)+ud_qE-CuI4Wu_sU6V(pZ_ zf6&x-bmaT`d9wR*vpP>Hg@!KY6v`?>R*ejGZqw^Q7zYOq9*vqFFJsiH%_jo&ixuTO zp-cQ9fZ$;g_*nkp%dnvjoW%jABVoFqZ}RN9z%do2knSPdNe)0ceL zTEs%5R~zuC#2{f6m{2S55p#9nHvjC?N~AUG2`BkeV6e255E;dqv$(Qr+JWAy&BSuNwmvkze3YLvp57{!a?=5cpa__w);t0V$ z#C>_l9=L;;wrveitLOOuk89=^m+X_JBi0`AiV zDLo4PC3gE$d)y09Gjy{r{>c@9qhwc_Dh9p1y>_}QgvP#=KKrYKl%El7bsrZkvH{=| z6#T|_EGsMfGc9O?7Jy#6o1DiH5fMM%25nq#?dS-jB_m2sP97u|ZM3e1r*#DqoRWux zga8#cxANL7xM?kjd-H_c;lE6;|33|P|3hfn6d>7`DL+)eLPXTvyX4$7q!8hU zZH!eg3x`~s`IkOupv%{YSA%#Qr-|pD{KuZWv9VDM5_cIgp710d-F66z0AOTfg!UZ< z39B(!XCD*~s(jYaPXhwx&yM#r_Qp!h!io(Gk)opg)&Y>T1S+}uv(S1q936{xmR<>M z)YW`U;ZxDpChd-ACLtk-k`jzY5oYR<#A^&MpRi+(IL*z?E1kzgbh4G2rk9S$IM80+ z-r`Ope5(g1QY-Eg{}4eNOOy3})R0~Ec$nvVx-?Zq%Z1zw@$<~WY%CK$KmSWD?)s-Y zNJu+H59Vv$E +
  • Introduction
  • + diff --git a/public/writings/books/fascistica/introduction.md b/public/writings/books/fascistica/introduction.md new file mode 100644 index 0000000..7a0f1cf --- /dev/null +++ b/public/writings/books/fascistica/introduction.md @@ -0,0 +1,107 @@ +## Introduction + + Ce jour là j'allais à la laverie derrière chez moi. J'y allais tous les +vendredis et ce jour là n'y échappait pas. Elle était humble, minimaliste, mais +elle avait l'avantage d'être ouverte à des heures aussi tardives. Par sa baie +vitrée on pouvait y voir l'intérieur. Un intérieur brut, d'un blanc salie qui +trahissait d'autant plus la précarité du lieu. Au centre il y avait toute fois +deux bancs, ce qui n'était pas à négliger, toutes les laveries n'avaient pas de +quoi s'assoir alors ce n'était pour moi pas un détail. Ils étaient travaillés +par le temps mais ils pouvaient toujours servir leur fonction alors cela n'avait +pas plus d'importance. Au dessus de ces bancs ce trouvaient deux néons, chacuns +correspondant au banc d'en dessous. Ils étaient dans la rule la seule source de +lumière, les lampadaires à cette heure là étant déjà éteints. Il faut dire +qu'ils étaient aveuglants. Le sol était en carrelage, ce qui aurait pu causer +d'autant plus d'éblouissement dans cette laverie qui était déjà bien assez +éclairée. Peut-être était-ce un des seul avantage de son manque d'entretien +évident. + + Après avoir lancé la machine à laver, j'ai pour habitude de fumer une +cigarette devant la laverie. On pouvait voir la rue d'en face dans tous ses +détails. À vrai dire il n'y avait pas grand chose à voir en premier lieu. Cette +rue a toujours était déserte même après sept ans à fréquenter cette laverie. Il +y avait des fois un chat noir qui y passait, mais jamais n'y ai-je vu vie +humaine. Je trouvais ça dommage. L'éclairage encourageait pourtant qu'on y joue. +Mais ça a toujours été une scène vide. Sans quiconque pour l'animer, ni même +l'observer. J'étais souvent seul à la laverie. Sûrement que les gens préfèraient +s'occuper de leur linge plus tôt dans la journée. Ce soir là cependant quelqu'un +d'autre était présent. Une femme était assise sur le banc en face du miens. Elle +était de dos et si ce n'était pas pour ses cheveux longs, j'aurais pu croire à +un homme. Elle avait un manteau en laine marron. Il était épais, lui donnant une +silouette masculine. Son visage peut-être montrait-il plus sa féminité. + + J'ai avalé les dernières bouffées de fumée de ma cigarette et je suis rentré. +La fraicheur de l'exterieur commençait à ne plus être aussi agréable que quand +j'étais sortie alors c'était pour le mieux. La femme n'avait pas pris la peine +de voir qui était rentré. Depuis mon arrivé, à aucun moment ne l'ai-je vu bouger +pour autre chose que se remettre en place ou se gratter la joue. Elle était +discrète. Une discretion qui en devenait même étrange. Cela m'arrangeait +cependant. Discuter était loin d'être mon activité préférée, d'autant plus avec +une inconnue. Je me suis assis et je suis passé à autre chose. + + En face de moi mes vêtements dansaient dans la machine à laver. C'était plus +d'activité que dans la rue d'en face mais ça en restait répétitif. Ça et le +vrombissement de la machine ne me divertisaient pas le moins du monde. Alors je +me suis plongé dans mes pensées. Peut-être était-ce ce que faisait la femme +derrière moi depuis tout ce temps. Le sujet de ma pensé était aussi évident. +Après trois ans de recherche, une entreprise m'acceptait enfin dans mon domaine +de compétence. Je redoutais ce moment. Non pas que ce nouvel emploi me +stressait. Annoncer ma démission à mon ancien employeur en revanche je +l'appréhendais beaucoup plus. + + Je n'ai jamais entendu un témoignage positif venant d'un ancien collègue au +sujet d'une demande de démission. Cet homme était habité par la colère. Il était +vil. Il avait dépassé la cinquantaine mais il agissait pourtant comme un enfant +gâté. Les témoignages que j'avais entendu rapportaient des insultes, des +menaces, l'un d'eux disait même que Mr Dregan aurait lancé sa tasse, frollant le +visage d'un témoin. Et lundi j'allais être un de ces témoins. Peut-être +allait-il dire de moi que je suis un inconscient, un pauvre type, que sans ce +travail je n'étais rien, que je finirais à la rue. Peut-être allait-il juste +dire que je suis un con avant de jeter ma demande dans les airs. + + La femme derrière moi s'est éclairci la gorge ce qui m'a ramené devant la +machine à laver. Rien n'avait changer. J'ai regardé par dessus mon épaule, la +femme était toujours là, en face de sa machine à laver. + + Dans ma vision périphérique j'avais vu quelque chose bouger. Je m'étais dit +que c'était sûrement le chat noir qui passait des fois dans la rue d'en face. +J'avais alors été surpris de voir quelqu'un courir. Ce qui m'a surpris n'était +pas tant de voir quelqu'un dans cette rue, mais l'allure à laquelle il allait. +Ce n'était pas l'allure de quelqu'un faisant un jogging nocturne, c'était +l'allure de quelqu'un qui fuyait. Quelqu'un courait derrière lui. La personne +qu'il fuyait peut-être ? Une voiture les rejoignit, une voiture noire. Elle les +dépassa et n'hésita pas à s'aventurer sur le trottoir pour leur barrer la route. +Un frisson me parcourut et j'ai senti battre mon coeur dans ma poitrine. Le +temps s'est mis en pause pendant ce qui n'était sûrement qu'une seconde mais qui +était pour moi une dizaine. Les deux coureurs étaient eux même figés. Deux +hommes sont sortis de la voiture. Ils ont crié, ordonant aux fugitifs de +s'arrêter, et ont stabilisé leur armes sur la voiture qui était en biais sur le +trottoir. Mon pouls a décéléré quand j'ai compris que ces deux hommes étaient +des agents de la protection civile. J'ai jeté un coup d'oeil derrière moi et la +femme regardait aussi la scène. Je ne pense pas qu'elle avait compris la nature +de ces hommes au vu du regard qu'elle faisait. Les fugitifs n'avaient pas l'air +décidé à se rendre. Ils ont préféré courir dans la direction opposée. Les agents +ont d'abord hésité. Je pense qu'ils ne voulaient pas réveiller les alentours. +L'agent de droite a malgré tout tiré. Les individus étaient déjà hors de mon +champs de vision mais je ne pouvais qu'imaginer que l'agent avait touché quand +j'avais entendu un cri de douleur venant de plus loin dans la rue. + + Le deuxième agent était prêt à s'occuper du deuxième. Il était prêt à tirer, +mais il ne l'a pas fait. Il a tourné son regard vers la laverie. Il regardait la +femme. Dès qu'elle a recontré le regard de l'agent elle a détourné le sien. +L'agent s'est tourné vers son collègue, il a pointé son index en direction des +fugitifs et il s'est dirigé vers la laverie. Il était éntré et nous a souhaité +bonne soirée. J'ai fait de même. La femme elle est resté muette. L'agent m'a +d'abord regardé mais ce pourquoi il était vraiment là c'était elle. Il se tenait +droit et fier. Il l'a regardé avant de s'approcher et de s'accroupir en face +d'elle. Il a essayé de lui parler mais en vain. Même son regard il n'a pas +réussi à l'avoir. Il regarda son avant bras et à ce moment là je vis ses yeux +s'agrandir. Il agrippa son poignée et remonta sa manche révelant son avant bras. + + Sur son avant bras y étaient tattoué deux cercles noires d'un centimètre de +diamètre. Ils étaient séparés par ses nerfs qui faisait guise de miroir. L'agent +serra plus fort autour de son poignée quand il comprit ce qu'il avait en face +de lui. Ce symbole c'était la marque de la vermine. Il fit un signe à son +collègue à travers la baie vitrée et força la femme debout. Elle essaya de se +débattre mais elle n'avait pas la force de faire quoi ce soit. J'étais un peu +gêné par la situation mais cela redescendit une fois qu'ils furent dehors. diff --git a/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html b/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html index 9f59a91..a5aac13 100644 --- a/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html +++ b/public/writings/books/le-monde-de-ponpon/index.html @@ -1,14 +1,5 @@ - - +
      +
    1. Chapitre 1: Pattes de hérisson.
    2. +
    3. Chapitre 2: Omg des Crackeos !
    4. +
    5. Chapitre 3: Grand maman serait d'accord.
    6. +
    diff --git a/public/writings/index.html b/public/writings/index.html index ebcd2fc..7859d4f 100644 --- a/public/writings/index.html +++ b/public/writings/index.html @@ -5,6 +5,9 @@ Le Monde de Ponpon ! + + Fascistica + diff --git a/src/main.zig b/src/main.zig index 8b0000a..161422c 100644 --- a/src/main.zig +++ b/src/main.zig @@ -3,9 +3,13 @@ const std = @import("std"); const markdownToHtml = @import("md_to_html.zig").markdownToHtml; const writings_nav_buttons_paths = .{ + // Ponpon. .{ "writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-1", null, "/writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-2" }, .{ "writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-2", "/writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-1", "/writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-3" }, .{ "writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-3", "/writings/books/le-monde-de-ponpon/chapter-2", null }, + + // Fascistica. + .{ "writings/books/fascistica/introduction", null, null }, }; fn writingNavButtonPath(comptime kind: enum { prev, next }, path: []const u8) ?[]const u8 { -- 2.49.0